Ce sont dans les rues de
cette ville imaginaire,
Que j'ai pensé
pouvoir bâtir mes plus solides barrières.
A penser que les murs
seraient largement suffisant,
Pour contenir les attaques
de ce soleil brûlant.
J'ai bâti de mes propres
mains,
Ces murs, ces assemblages
de parpaings,
Aujourd'hui réduit à
l'état de poussière,
Il fallait bien qu'un
jour, ils franchissent mes frontières.
Rien ne sert de
construire,
Tout est entièrement
destructible,
Des limites à ne pas
franchir,
Ici personne n'est
invincible.
Au fin fond de la
conscience,
Il y a comme une évidence,
Où que se cache ta
délivrance,
Ce ne sera pas dans cette
déchéance.
Marcher sur les bris de
verre aussi nombreux que les mensonges,
Tout est sombre désormais,
bien plus sombre que dans tes pires songes.
S'effondrent encore de
temps à autres des immeubles entiers,
Très peu ici resteront
dressés vers les sommets.
Tout est rasé désormais,
l'horizon n'est plus percé,
Même ces chants mélodieux
qui autrefois me berçaient,
Ont disparu à jamais,
dans les méandres de ce fossé,
Et jamais je ne reverrai
ces sourires qui m'ont fait rêver.
Aujourd'hui est venu le
temps de reconstruire sur ces ruines,
Des bâtiments autres que
les précédents et bien moins fragiles.
Il est difficile de
reconstruire sur un sol de poussière de douleur,
Mais qu'importe le temps,
si cela permet de reconstruire mon bonheur,
Ces attaques répétées,
ont cessé depuis un moment,
Mais les cicatrices ne
s'atténuent pas pour autant,
Et le temps n'y fait rien,
les larmes ne sèchent pas aussi rapidement,
Malgré les échardes sur
mes mains, il faut que j'avance...
Je veux repeupler mon
horizon de nouvelles connaissances,
Mais bien difficile sera
la reprise de confiance....
Extrait de Noir D'Encre, paru en Décembre 2011.
Texte N°20/35 - Chapitre Unique : Quand La Folie Reine
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