mercredi 28 novembre 2012

Mirage

Aujourd'hui qu'adviennent les erreurs que nous pouvons croire,
Et les histoires dérisoires, je ne crois pas en moi sans toi,
Et qu'à l'aube de mes dérives, les chemins se perdent,
Entre le sang de nos malheurs, que disparaissent mes putains de chimères

Et puisque comprendre de travers les idées souvent lésées,
Des contraires, des dédales, complètement désinhibés,
Le sens n'est pas forcément dans toutes les écritures,
Je ne veux pas forcément mettre partout, des mots durs.

Tout autour se tassent, des rêves qui ne me touchent pas,
Des signes d'affection que je ne verrais plus pour ma part,
C'est blessant de voir que chez les autres tout va bien,
Qu'ils font tous ce dont je rêve et que moi, pauvre con, je n'aurai rien.
Mais pourquoi je continue à me taillader le corps,
J'avance, je continue, j'en ai marre de ces efforts...

J'en suis revenu au point où je dois cracher ma haine,
Sur des feuilles, des lignes, pas capable de crier dans les oreilles,
J'écris comme un forcené, obligé, pour pouvoir se calmer,
Pleurer n'avance à rien, si ce n'est que je vais pouvoir me noyer...

À coté, loin de tout, je continue le cours de mes pensées,
Mes mains s'activent, machinalement, j'ai mal à en saigner,
Je ne peux plus m'empêcher de mettre en scène autant de sang d'esclaves,
Au cours des années, ça me fait autant de bien que de mal...

Répandre derrière tout ça, une traînée de mauvaises images,
Les apparences sont trompeuses, même si on y voit que de la rage,
Les meurtrissures ne sont qu’apparentes dans son sillage,
Peut être même, que je ne suis qu'un simple mirage...

Extrait de Noir D'Encre, paru en Décembre 2011.
Texte N°07/35 - Chapitre Unique : Quand La Folie Reine

mardi 27 novembre 2012

Apocalypse


La lumière blanche nous attire,
Toujours plus loin, irrésistible,
On avance, sans aucune consistance,
Bientôt sera levé le rideau de notre ignorance,
L’apocalypse au sens propre du terme,
Une nouveauté en ce qui nous concerne.
On avance toujours plus attiré,
De plus en plus loin avec une envie d’accélérer,
Et arrive le moment où le voyage s’arrête,
Après des années d’errance, on pose enfin pied à terre.

Un monde inconnu s’ouvre à nos yeux,
Après avoir passé une vie à vouloir toucher les cieux,
On passe de l’autre côté de la scène,
Après la mort, on en découvre les mystères.

La lumière s’estompe et laisse place à la suite.
Les imaginations s’affolent, quel sera le terme de nos fuites?
Le vrai visage du mythique Dieu qui a guidé nos pas sans notre avis,
Une réponse à tant de questions qui, même ici, resteront inaccessibles,
Car le levé de rideau ne veut pas forcément dire délivrance.
Qui nous aurait dit ce que cache vraiment la fin de nos souffrances,
S’il avait été face au mystère que nous voulons à tous prix percer ?
Face à nos yeux de mort ne s’étend pas ce à quoi nous nous attendions,
Le paradis promis n’est pas aussi blanc et heureux que les prédictions.

Un monde inconnu s’ouvre à nos yeux,
Après avoir passé une vie à vouloir toucher les cieux,
On passe de l’autre côté de la scène,
Après la mort, on en découvre les mystères.

Un territoire noir et désolant s’étend jusqu’à l’horizon si flou,
À l’arrivée, Dieu nous dit : « Mais à quoi vous attendiez-vous ?
Toutes vos vies vous avez menti, trompé, blessé, pour certains tué,
Et vous vouliez atterrir au paradis, lieu où ne règne que la sainteté ?
Je voulais que vous arriviez au plus haut niveau d’évolution,
Et je ne retrouve que des esquisses d’Humains dépourvus de simple raison.
Vous vous affirmez les animaux les plus évolués, les plus intelligents,
Mais dans ce domaine, même les fourmis se montrent dignes de leur existence.
L’humain est sûrement l’espèce animale la moins évoluée,
J’aurais mieux fait de ne pas vous créer. »

Au final, Dieu avait raison, on se rend compte que finalement,
Les plus évolués ne sont pas ceux que l’on aurait cru au commencement…


Extrait de Bleu Marine, paru en Mars 2011.
Texte N°40/40 - Chapitre III : Misanthropie

lundi 26 novembre 2012

Introduction


C'est pour moi comme une thérapie,
Que de vous ouvrir l'accès à mes pensées écrites,
Je n'ai jamais su me confier réellement et totalement,
De part la peur de mes connaissances et de leur jugement,
Il m'est plus facile de dévoiler mes textes dans un anonymat total,
Parce que libres seront mes mains pour exprimer mes râles.
Aucune présentation ne sera donc faite de mon identité,
Car comme je vous l'ai dit, seuls mes textes seront une priorité.

J'ai besoin d'écrire pour extérioriser un perpétuel mal être,
C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour vivre de façon correct,
Une décennie à écrire des mots les uns au bout des autres,
Et finalement être addict aux avis que donnent les vôtres...
Je n'ai nullement envie de vous paraître égocentrique au demeurant,
J'ai juste besoin de vous montrer mes pensées et mes tourments.
Voila donc la raison de l'existence de cette partie de moi virtuelle,
Rien de plus qu'une simple envie de vous ouvrir les portes de mon Univers.